Tout commence en 2019…

Tout commença en réalité en 2010, un premier blog, puis un deuxième et enfin comme on dit, jamais deux sans trois ! Un troisième projet aujourd’hui plus abouti et surtout tourné vers une rencontre… celle du Japon !

2019 sonne quant à elle, l’année de la découverte à 9 844 km de la France, 3 mois à vadrouiller en sac à dos de l’archipel d’Okinawa aux sommets enneigés d’Hokkaidō. Nous avons relevé le défi en couple, un roadtrip qui restera gravé dans notre mémoire, qui je l’espère sera le plus fidèlement représenté tout au long de mes posts sur la toile. Parcourir le Japon à travers un itinéraire exigeant, fatigant, mais intense ! Plus d’une centaine de restaurants découverts sur notre chemin, j’ai souhaité allier ces saveurs ainsi que celles de mes origines, à travers 2 cuisines qui font la paire, vous n’en raterez pas une miette, promis !

Il serait difficile de vous résumer le meilleur souvenir ou la meilleure bouchée, ce voyage entier fut particulièrement riche en générosité, en dépassement de soi, et bien sûr en saveurs ! Je souhaiterais tout de même partager avec vous le moment le plus atypique qui s’est déroulé sur l’île d’Iriomote. Célèbre pour abriter un animal sauvage unique au monde : « Iriomote-Yamaneko », des chats léopards de montagne qui se cachent dans ce paradis végétal, aucune chance de les croiser dès votre arrivée en bateau.

Le soir venu, le gérant de notre gîte s’était gentiment proposé de nous amener à l’aller en voiture dans un restaurant régional repéré la veille, « Kitchen Inaba », allez-y les yeux fermés. Le retour à pieds, une balade digestive dans une nature luxuriante, on a vu pire.. Cependant, un détail nous avait échappé, l’ensemble de l’île n’était pas éclairé. Nous voilà repus à la sortie du restaurant, se promenant aux alentours des habitations locales, puis après quelques centaines de mètres, l’île sauvage noire. Nous avons été sauvés par la technologie en poche, nos iPhones.. !

Je ne vous cache pas qu’on a accéléré le pas sur deux bons km, tous les deux fixés sur la lampe torche faiblarde du téléphone, accompagnée, bien entendu, de bruits de craquements et de rugissements. Sans surprise, nous avons finalement aperçus le portail de notre gîte, rassurés de retrouver la civilisation mais charmés par l’authenticité du lieu, « prêts » à recommencer le lendemain !

Gochisôsama deshita !

Pour notre premier déjeuner à Tokyo, nous avons dégusté un ramen dans le quartier de Shinjuku avec un ancien professeur de japonais de mon conjoint, nous lui avons fait part de notre projet de parcourir le Japon et ma première leçon fut « Ganbatte Kudasai », que l’on peut traduire par « fais de ton mieux », « persévère » ou même « endure ». Une valeur que j’essaie d’appliquer chaque jour, en particulier sur ma reconversion professionnelle.

Vivre de ma passion autour de la gastronomie est une idée que j’ai longtemps gardé en tête, au début de mes études pour tout vous dire, mais la tâche me paraissait inatteignable et difficile. Ce projet ne sera pas de tout repos et semé d’embuches, j’en suis consciente. Cependant, comme le disait si bien notre cher Oscar, « J’aime mieux avoir des remords que des regrets ». J’espère dans quelques années, que vous aurez la possibilité de parcourir le Japon a mes côtés et d’assister à l’un de mes cours de cuisine franco-japonaise et de recevoir un sincère «  Gochisôsama deshita » de votre part !